Fille du philosophe et historien Etienne Gilson, Jacqueline Gilson grandit dans un milieu cultivé. Elève de Maurice Denis, elle participe aux Ateliers d’Art Sacré où elle collabore avec Georges Desvallières. S’inscrivant dans ce renouveau de l’art religieux de l’entre deux guerres, Jacqueline Gilson s’oriente vers la fresque, et séjournant un temps outre-Atlantique, elle réalise un grand Chemin de Croix pour la chapelle des Pères Basiliens à Toronto. 

Si l’oeuvre de Jacqueline Gilson s’avère rigoureuse et structurée, nos deux oeuvres de jeunesse ont la poésie de la spontanéité. Réalisées en 1935 et 1936, lors de voyages en Europe et en Amérique, elles dépeignent un univers serein et ludique. Il y a dans ces peintures, ce quelque chose de magique où la sensibilité sublime les choses.