René DUREY (1890-1959) 

Les Pommes 

Huile sur toile, 

Signée en bas à gauche 

60 x 81 cm


Après s’être formé en autodidacte au contact de jeunes peintres de sa génération, René Durey visite l’Italie et expose pour la première fois en 1913 au salon d’Automne une vue de Volterra et un paysage de Naples où apparaissent déjà les caractères dominants de son oeuvre, discrète, sensible, et dont le réalisme s’accompagne d’une claire et objective poésie. 

Malade puis convalescent à Saint Tropez en 1916, il noue d’amicales relations avec Signac et Dunoyer de Segonzac, puis à Paris avec Matisse et Vlaminck. S’il prend les conseils de chacun, il n’imite personne. Felix Fénéon qui dirige la galerie Berhneim Jeune, expose en 1919 une trentaine de ses dernières oeuvres : la grâce particulière des toiles de René Durey est reconnue par tous et désormais le peintre va suivre avec certitude sa voie personnelle, celle d’un monde d’une exigeante sensibilité.